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Lieu de fabrique itinérant pour les arts de la rue
CRÉATION 2024
La vérité se fait la malle
Elles sont quatre. Elles sont ce présent abîmé, angoissant, cassé, salissant. Elles sont celles à qui on a menti, promis, caché le véritable sens de la vie. Elles décident de se battre avec le mensonge, de déballer le trop lourd, les questions/obsessions, les traumatismes, les stigmates de la famille. Bas les masques, il est temps d’écouter ce qu’elles ont à dire, de les regarder jouer au jeu dangereux de la vie. Pour elles, une seule solution pour exister à nouveau, faire revivre la petite fille blessée, celle de leur enfance. Si à 13 ans t’es pas un winner.
Assemblée
Assemblée s’installe dans l’espace public pour une journée. 5 danseurs, 1 musicien, 1 scénographe composent l’espace, rencontrent les passants, échangent, collectent des gestes et partagent autour de la question, l’espace public est il un espace commun ? A la fin de la journée, un rendez-vous est donné pour tous ceux qui le veulent, les artistes partagent à travers des récits et des chorégraphies tous les gestes reçus lors de cette « assemblee » unique et éphémère.
Le Banquet (titre provisoire)
A peine sortis d’une crise sanitaire, nous sommes rattrapés par d’autres, climatique, démocratique, économique… Comment continuer d’avancer ensemble dans un monde dont on nous prédit l’effondrement imminent ? Notre banquet se veut, à sa manière, une réponse à cette angoisse. Autour de la table, nous nous raconterons des histoires, comme un pas de côté pour mieux appréhender la réalité sans rester paralysé. Nous proposons une escale éphémère, une expérience généreuse qui viendrait, par le fond comme par la forme, ouvrir les réflexions, réveiller les consciences et soulager les craintes.
Page du spectacle : https://www.courdescontes.com/le-banquet
Les Planètes
Les Planètes sont une réécriture du poème symphonique homonyme de Gustav Holst dansée, jouée et chantée a cappella dans l’espace public. À dix chorégraphes / metteureuses en scène / compositeurices, et interprètes / performeureuses, nous nous confrontons à l’œuvre symphonique pour donner à voir et à entendre ce qui résonne du cosmos en nous. On pourrait imaginer le spectacle comme un parcours d’explorateurices à suivre au son de la partition musicale. Nous partons ensemble de la Terre pour une traversée du système solaire – et de la symphonie de Holst – de Mars à Neptune.
Teaser Les Planètes – La Ville en Feu from La Grosse Plateforme on Vimeo.
RÉSIDENCE
GOLEM
4 Personnages énigmatiques se retrouvent dans la rue.
Leurs vêtements sont déchirés, poussiéreux, leurs visages maculés d’argile.
Et ils portent un nez rouge.
D’où viennent-ils, où vont-ils, que veulent-ils ?
Ils sont impressionnants mais eux-mêmes sont impressionnés, ils font un peu peur mais eux aussi ont un peu peur.
Et pourtant, tel le Golem de la mythologie hébraïque, ils sont inoffensifs, inconscients, simples, touchants.
Ce sont des monstres, certes, mais ils sont pleins d’humanité, d’amour, de compassion et d’empathie.
Avec ce projet, la Cie Numéro 8 a le désir de revenir vers son premier amour : le Clown. Ce personnage magnifique est l’incarnation humaine de toute nos imperfections, de toutes nos vulnérabilités, de toutes nos failles. Bref de notre humanité imparfaite. Avec le projet Golem, la Cie veut montrer cette humanité là, la sublimer, la transcender. Car à travers le Clown, c’est nous que nous voyons, que nous observons. Image certes élargie de notre condition humaine mais ô combien juste. Mais l’art du Clown est de désacraliser cette condition à travers l’auto-dérision. Rire de nous-même, de notre condition, de notre absurdité, de notre inconstance, de nos croyances, de nos illusions… Ce sont les échecs et les ratés de nos existences qui sont fédérateurs…
Si je devais aujourd’hui me rendre à Fada N’Gourma, 20 ans après mon passage au Burkina Faso, je serais en danger. Pourtant ce pays était salué comme un des plus stables de l’Afrique de l’ouest. Burkina Faso, pays des hommes intègres. 20 ans après, je me demande : Ai-je contribué à cette situation ? Comment agir ou pas ? Et mes collègues burkinabés, amis, quelles questions se pose-t ’il, 20 ans après ?
Je souhaiterais faire apparaître 2 spectacles. Des récits un peu miroirs, entrelacés. Un européen, un africain. Un qui joue en France, l’autre au Burkina Faso et parfois qui se réunissent.
Les Ailes raconte le parcours de sept femmes qui habitent ou travaillent dans la même rue. Chacune pose un regard sur leur vie dans ce quartier. Elles ont en commun leur quartier mais aussi un événement qui a bousculé leur quotidien. Une voisine, Marlène, a décidé de disparaître volontairement. Volatilisée. Elles livreront chacune à leur façon une prise de conscience. Entre théâtre et fiction sonore, cette future création souhaite questionner les liens entre les habitantes d’une même rue, leur intimité, leurs envies de départ ou d’enracinement.
Là / Aqui / ここ (titre provisoire)
Elles te racontent une histoire, chacune dans sa langue.
Te raconter cette histoire, c’est juste un prétexte.
Elles te le disent et insistent, détaillent.
Parce que ce qui est important, ça n’est pas l’histoire, mais la situation.
Toi, elles, les autres avec.
Ensemble.
Là.
Comme auprès du feu.
Se rassembler, se donner de l’importance les uns, les unes les autres.
Exister au même endroit.
Et puis de chercher, de se poser la question de ce qui est important pour chacune d’entre nous.
Micropeauscope
Un cube en bois. C’est ainsi que Micropeauscope s’impose au spectateur. Une boite. On ne peut rien y voir d’autre ; de l’extérieur du moins. C’est justement ce que Micropeauscope cherche à nous dire : rien n’apparaîtra sans un changement de perspective. Il ne faut donc pas hésiter à épier, à travers l’interstice, sa véritable nature. Au sein de cette parenthèse sensorielle, le public découvre des corps, dansant des rythmes peauétiques et lumineux. La structure en tant que voyage du stellaire au cellulaire, invite aux questionnements environnementaux et sociétaux sur notre peau et celle de la planète qui nous accueille.
Dans le cadre du festival “FORMES OLYMPIQUES”, Art’R mène une réflexion sur les liens art et sport dans l’espace public avec le Groupe GONGLE dans le cadre de leur création 2// (DEUX BARRES). Cela passera par une résidence de territoire avec un atelier de pratique circassienne et sportive, des répétitions in situ donnant lieu à des temps de rencontres et de dialogues avec les habitués de ces espaces et trois présentations publiques.
ATELIER CIRQUE & STREET WORKOUT
Du 29 juin au 2 juillet
Familiarisez-vous aux pratiques du street workout et du cirque, une expérience entre art et sport encadrée par la circassienne – Justine Bernachon, l’athlète de street workout – Ibrahima Balde et l’autrice – Nil Dinç
RÉSIDENCE – 2//(DEUX BARRES)
Théâtre documentaire, street workout et cirque sur l’espace public
Du 4 au 9 juillet, le groupe d’artistes GONGLE sera en résidence au Centre Sportif Louis Lumière pour sa création 2//(DEUX BARRES).
Quelles sont les traces que le travail laisse sur notre corps ? Qu’il soit choisi ou subi, le travail qui rythme nos vies, tantôt abime, mais toujours marque.
À travers une déambulation dans l’espace public, la circassienne Justine Bernachon, l’athlètes de street workout Ibrahima Balde et l’autrice-comédienne Nil Dinç, mettent en scène et en mouvement les témoignages de salarié.es, de résident.es d’EPHAD ou de sociologues autour des liens entre travail et corps.
2//(DEUX BARRES) mêle tour à tour art et sport, au-delà des stéréotypes de la performance.