
Visuel 2 © Dominique Jouxtel
Visuels 1,3 et 4 ©Art’R
CRÉATION 2024
RÉSIDENCE
Ce ne sera pas une sortie de résidence, mais une résidence de travail. In situ. Dans la rue. Parce que la Compagnie N°8 est une compagnie de rue. Donc ça nous paraissait pertinent de refaire ce que nous faisions il y a 20 ans quand nous avons commencé dans la rue : Improviser dans la rue. Chercher directement à la source ce qui peut être pertinent à faire dans l’espace public aujourd’hui. Le questionner cet espace public, le mettre à l’épreuve, l’amadouer, le titiller. Que peut-on faire aujourd’hui dans la rue ? A-t-on le droit ? Qu’est-ce qui est permis et ce qui ne l’est pas ? Et pourquoi ? Et pourquoi pas ? Nous voulons donner l’opportunité au public de se joindre à nous dans ce processus de travail, lui permette de voir, d’observer et pourquoi pas de participer à cette exploration, à ce laboratoire de recherche.
GOLEM
4 Personnages énigmatiques se retrouvent dans la rue.
Leurs vêtements sont déchirés, poussiéreux, leurs visages maculés d’argile.
Et ils portent un nez rouge.
D’où viennent-ils, où vont-ils, que veulent-ils ?
Ils sont impressionnants mais eux-mêmes sont impressionnés, ils font un peu peur mais eux aussi ont un peu peur.
Et pourtant, tel le Golem de la mythologie hébraïque, ils sont inoffensifs, inconscients, simples, touchants.
Ce sont des monstres, certes, mais ils sont pleins d’humanité, d’amour, de compassion et d’empathie.
Avec ce projet, la Cie Numéro 8 a le désir de revenir vers son premier amour : le Clown. Ce personnage magnifique est l’incarnation humaine de toute nos imperfections, de toutes nos vulnérabilités, de toutes nos failles. Bref de notre humanité imparfaite. Avec le projet Golem, la Cie veut montrer cette humanité là, la sublimer, la transcender. Car à travers le Clown, c’est nous que nous voyons, que nous observons. Image certes élargie de notre condition humaine mais ô combien juste. Mais l’art du Clown est de désacraliser cette condition à travers l’auto-dérision. Rire de nous-même, de notre condition, de notre absurdité, de notre inconstance, de nos croyances, de nos illusions… Ce sont les échecs et les ratés de nos existences qui sont fédérateurs…
Création 2024
Si je devais aujourd’hui me rendre à Fada N’Gourma, 20 ans après mon passage au Burkina Faso, je serais en danger. Pourtant ce pays était salué comme un des plus stables de l’Afrique de l’ouest. Burkina Faso, pays des hommes intègres. 20 ans après, je me demande : Ai-je contribué à cette situation ? Comment agir ou pas ? Et mes collègues burkinabés, amis, quelles questions se pose-t ’il, 20 ans après ?
Je souhaiterais faire apparaître 2 spectacles. Des récits un peu miroirs, entrelacés. Un européen, un africain. Un qui joue en France, l’autre au Burkina Faso et parfois qui se réunissent.
Création 2024
Les Ailes raconte le parcours de sept femmes qui habitent ou travaillent dans la même rue. Chacune pose un regard sur leur vie dans ce quartier. Elles ont en commun leur quartier mais aussi un événement qui a bousculé leur quotidien. Une voisine, Marlène, a décidé de disparaître volontairement. Volatilisée. Elles livreront chacune à leur façon une prise de conscience. Entre théâtre et fiction sonore, cette future création souhaite questionner les liens entre les habitantes d’une même rue, leur intimité, leurs envies de départ ou d’enracinement.
©Art’R
Création 2023
Là / Aqui / ここ (titre provisoire)
Elles te racontent une histoire, chacune dans sa langue.
Te raconter cette histoire, c’est juste un prétexte.
Elles te le disent et insistent, détaillent.
Parce que ce qui est important, ça n’est pas l’histoire, mais la situation.
Toi, elles, les autres avec.
Ensemble.
Là.
Comme auprès du feu.
Se rassembler, se donner de l’importance les uns, les unes les autres.
Exister au même endroit.
Et puis de chercher, de se poser la question de ce qui est important pour chacune d’entre nous.
©Alexandre Maelst
Création 2023
Micropeauscope
Un cube en bois. C’est ainsi que Micropeauscope s’impose au spectateur. Une boite. On ne peut rien y voir d’autre ; de l’extérieur du moins. C’est justement ce que Micropeauscope cherche à nous dire : rien n’apparaîtra sans un changement de perspective. Il ne faut donc pas hésiter à épier, à travers l’interstice, sa véritable nature. Au sein de cette parenthèse sensorielle, le public découvre des corps, dansant des rythmes peauétiques et lumineux. La structure en tant que voyage du stellaire au cellulaire, invite aux questionnements environnementaux et sociétaux sur notre peau et celle de la planète qui nous accueille.
CRÉATION 2022
Dans le cadre du festival “FORMES OLYMPIQUES”, Art’R mène une réflexion sur les liens art et sport dans l’espace public avec le Groupe GONGLE dans le cadre de leur création 2// (DEUX BARRES). Cela passera par une résidence de territoire avec un atelier de pratique circassienne et sportive, des répétitions in situ donnant lieu à des temps de rencontres et de dialogues avec les habitués de ces espaces et trois présentations publiques.
ATELIER CIRQUE & STREET WORKOUT
Du 29 juin au 2 juillet
Familiarisez-vous aux pratiques du street workout et du cirque, une expérience entre art et sport encadrée par la circassienne – Justine Bernachon, l’athlète de street workout – Ibrahima Balde et l’autrice – Nil Dinç
RÉSIDENCE – 2//(DEUX BARRES)
Théâtre documentaire, street workout et cirque sur l’espace public
Du 4 au 9 juillet, le groupe d’artistes GONGLE sera en résidence au Centre Sportif Louis Lumière pour sa création 2//(DEUX BARRES).
Quelles sont les traces que le travail laisse sur notre corps ? Qu’il soit choisi ou subi, le travail qui rythme nos vies, tantôt abime, mais toujours marque.
À travers une déambulation dans l’espace public, la circassienne Justine Bernachon, l’athlètes de street workout Ibrahima Balde et l’autrice-comédienne Nil Dinç, mettent en scène et en mouvement les témoignages de salarié.es, de résident.es d’EPHAD ou de sociologues autour des liens entre travail et corps.
2//(DEUX BARRES) mêle tour à tour art et sport, au-delà des stéréotypes de la performance.
Création 2022
Dispositif numérique immersif, théâtre de poche en caravane se transformant en scène extérieure, Paysage Intérieur est une série de poèmes visuels et sonores. Un voyage de la création du monde à l’apparition de l’homme en passant par l’origine du langage, les évolutions du corps et la logique du sens.
Les épisodes durent entre vingt et trente minutes.
Sous la forme d’un concert plastique déconcertant, Babel Habile, le troisième épisode, s’interroge sur les origines du langage : D’où vient le langage ? Qu’est-ce qui a permis à l’homme au fil de son évolution de passer des sons, des gestes au langage organisé de consonnes, de voyelles, de concepts…Pourquoi l’homme s’est-il mis à parler ? Pourquoi cette nécessité de nommer précisément toutes les choses qui l’entourent ? Pourquoi ce besoin d’exprimer en mots ses émotions, ses pensées; pourquoi les animaux ne parlent-ils pas ?
Création 2022
Avec 2 II (deux barres), GONGLE souhaite aborder la question du corps au travail et dans l’espace public en mettant en scène un athlète du streetworkout et une circassienne.
Nous voulons réfléchir aux notions de vocations, de travail subi ou choisi. Nous chercherons à donner du sens à ce que nous faisons « pour vivre ». Pour GONGLE cette mise en perspective des milieux de l’art et du sport s’inscrit dans une longue recherche sur les liens entre ces pratiques. C’est dans cet écart entre deux corporalités et deux interprétations que le spectateur peut charger l’histoire de son corps au travail.
Création 2022
Expérience inhabituelle entre théâtre et cinéma, entre manège forain et expérimentation sensitive, ce spectacle est une forme de cinéma de plein air, dont l’éphémère est celui du théâtre. En effet aucune image enregistrée, mais une aptitude à utiliser les aléas de la ville. Le public se retrouve avec des écrans sur le nez, et sans y prendre garde, finira dans une sorte de manège dont il est partie prenante.
Les séquences (20 min) se jouent en continu, avec changement de groupe entre chaque fiction. Posé au cœur du ballet du quotidien, parmi les passants qui passent et les véhicules qui circulent, c’est dans un « observatoire » que l’on s’embarque…
Création 2022
Que sait-on des Véronique de Perse, Balisier des Caraïbes, Scille de Sibérie, Vergerette de Sumatra, Coqueret du Pérou, Nigelle de Damas, Éventail de Caroline, Tamarin d’Inde etc. ? Et du sort qui leur est réservé en Europe ?
Les simples noms des plantes vagabondes font rêver le voyage et évoquent la formidable liberté de vie. Que peuvent-elles nous raconter de la nécessité vitale de la mobilité, de la réponse quasi unanime du mouvement pour survivre ? Le vivant est en mouvement, se déplace et prend racine sur de nouveaux territoires, il s’agit ici d’imaginer un éloge des vagabondes et du pollen contre lesquels la politique du mur ne peut rien.